En bougeant, j’ai vécu mon Festival de l’apprendre comme une balade à la fois tranquille et stimulante, à travers les passages de Paris. C’était une traversée de l’histoire du XIX e siècle au cœur de la ville, une flânerie dans l’espace et le temps balzacien. Nous avons parcouru des extraits littéraires, sur les pas d’écrivains et de poètes qui ont laissé leurs traces à la sortie des artistes des théâtres et dans les galeries abritant commerces et habitats.
Les expériences et le savoir des différents promeneurs ont enrichi la déambulation, par leur partage de connaissances sur le passé culturel des parisiens ; ces panoramas étaient comme une vue à 360° du paysage qui nous entourait. La découverte du petit balcon de Choiseul a même inspiré l’idée d’une histoire romantique qui redonnerait des couleurs à l’endroit.
Un nouveau mode de cheminement dans l’apprentissage est apparu, comme un raccourci entre les voies de notre cité. À l’abri des intempéries, tous nos sens ont été éveillés en douceur… Les neurones bien irrigués, nous nous sommes concentrés sur le plaisir de la découverte d’une figurine, d’une pâtisserie, d’un dé à jouer. Les fleurs qui ne fanent pas et les écrits qui revivent se sont dévoilés à nos yeux, dans la lumière chaude et discrète d’une après-midi d’hiver.